Douleurs, fatigue, maux de tête… Les règles s’accompagnent souvent d’autres désagrements. Faut-il réduire ou stopper le sport pendant la période ? Des sportives et une gynécologue nous répondent et livrent leurs conseils.
«Mes règles ont commencé hier, je me sens très fatiguée. Je sais que ce n’est pas une excuse», avait déclaré la nageuse chinoise Fu Yuanhui, après une mauvaise performance au relais 4x100m nage libre aux JO de Rio, en août 2016. En tant que professionnelle, Fu n’avait d’autres choix que de nager ce jour-là. Les amatrices quant à elles, tentent de concilier sport et règles, chacune à leur manière, en fonction de leurs symptômes.
Et la nature est évidemment injuste. Certaines femmes, comme Cécile Bertin, experte running et blogueuse (1), parlent de leurs règles comme d’une hémorragie. D’autres comme Julie Walle, une triathlète de 30 ans, peuvent se passer de protections hygiéniques grâce un flux quasi inexistant. Pour Carole Maître, gynécologue et médecin du sport à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), rien n’oblige à adapter sa pratique lorsque l’on a ses règles : «Si elles sont peu douloureuses et peu abondantes, il n’y a aucune raison d’arrêter ou de réduire l’activité sportive». Alors quid des autres cas ?
Le syndrome prémenstruel
Des sorties running à allure modérée plutôt que du fractionné
Il est tout d’abord fréquent de ressentir quelques désagréments avant ou au début des règles, c’est ce que l’on appelle le syndrome prémenstruel. «J’ai l’impression de prendre cinq kilos quelques jours avant», confie Julie Walle. Anne Dubndidu, 25 ans, coach sportive et blogueuse, adapte ainsi sa pratique dès le début de son cycle : «Le premier jour, je suis très fatiguée. Je vais plutôt faire des séances de renforcement musculaire pendant lesquelles j’évite les exercices d’abdos, ou alors des sorties running à allure modérée plutôt que du fractionné», souligne-t-elle.
Natation et vélo contre les sensations de lourdeur
«Pendant le syndrome prémenstruel, on peut faire de la rétention d’eau, avoir les jambes lourdes ou les seins tendus. On aura plus de difficultés dans des sports qui nécessitent des déplacements rapides, comme le tennis ou le squash. Cela n’empêche pas de pratiquer mais limite la performance», confirme le Dr Carole Maître. La gynécologue conseille alors de s’orienter vers des disciplines où le poids du corps n’est pas ressenti, tels que le vélo et la natation.
Mais difficile de se mettre en maillot de bain par peur des fuites ou pour des raisons esthétiques, (cachez ce fil que je ne saurais voir). «Je ne porte pas de protection donc je préfère éviter d’aller nager, sait-on jamais», confie Julie Walle. Même anxiété chez Anne Dubndidu : «Je n‘y vais surtout pas les premiers jours, car mon flux est très abondant. Je suis assez angoissée à l’idée de me mettre dans le bassin mais les jours suivants, je me force à aller nager car cela me détend», explique la blogueuse. Cécile Bertin quant à elle ne se pose plus de question quand il s’agit de quelques longueurs : «Mes règles font partie de ma vie de femme et donc de sportive», affirme-t-elle.
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Source: //madame.lefigaro.fr
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